Que reste t-il de nos ateliers ? Que reste t-il de ces post-it ?Que reste t-il de ces post-it ? Une photo ? Une photo Une photo ?
Un souvenir, bon souvenir
Car le sujet est bien là. Combien de corporates ont mis en œuvre des politiques et des process d’innovation intéressants, mobilisant de gros moyens humains et financiers, créant challenge, ateliers, journées exploratoires pour valoriser en interne une nouvelles approche et faire toucher du doigts, expérimenter de nouveaux modes de réflexion en intelligence collective ? Mais que reste t-il de nos ateliers et de nos post-it ?
Une émulation collective pour les participants, un vrai épanouissement personnel pour chacun, bref un formidable levier RH pour l’entreprise comme j’ai déjà eu l’occasion de le souligner ici dans un précédent article. Certes et c’est déjà beaucoup, les process d’innovation internes n’ont plus à faire leur preuve sur ce domaine, sans compter l’apport de nouvelles idées qui, pour certaines iront jusqu’au POC.
Mais sur le long terme et concernant l’état d’esprit qui a prévalu à ces journées d’atelier, concernant les nouveaux modes de réflexion (design thinking par exemple) qui ont été abordés, que reste-il ?
Bien souvent, hormis pour les structures professionnelles de l’innovation (incubateurs, startups ou autres Labs), le risque post ateliers d’intelligence collective est celui de l’effet « pschitt », d’un retour pour chacun un peu terne à son BAU et d’une perte en ligne des acquis issus des process innovation vécus dans la joie et l’enthousiasme.
Le coaching peut s’avérer être, à ce stade, d’une grande utilité. Organiser dans le temps, auprès des collaborateurs, une mise en action de ce qui a été abordé, accompagner et résoudre les difficultés inhérentes à la transposition au quotidien d’un nouvel état d’esprit, incrémenter et pérenniser dans l’entreprises les notions et nouvelles approches/méthodes (travail en groupe, empathie client, BMC, créativité, positivité…). Voilà probablement la brique manquante à mettre en œuvre. Brique apportant au Comex et autres Codir, la garantie que tout ce qui précède n’a pas été fait et financé en vain.
L’open innovation et le coaching ont en commun de partir du potentiel de chacun (créatif ou d’action) pour résoudre un pb, apporter une solution. Les deux incitent à sortir de son quotidien et prendre du recul. Les deux incitent à utiliser ses émotions, ses qualités humaines, ses envies, ses rêves, ses impressions pour parvenir à la solution. Le premier est collectif, le second est collectif ou individuel.
D’ailleurs, la notion d’empowerment (ou capacitation) a bien pour but, tout comme le coaching, de faire émerger chez chacun ses capacités propres pour prendre plus d’autonomie et de responsabilités. Aider les entreprises à réfléchir et à mettre en place une démarche innovation porteuse d idées nouvelles et de changement d état d esprit des collaborateurs n’est rien d’autre que d’amener ces derniers à utiliser leurs propres ressources créatives dans un cadre collectif (ou plus individuel pour le coaching) pour se développer, contribuer au groupe et favoriser l’engagement.
Le fait de se frotter à de nouvelles façons de réfléchir, de sortir de son cadre de réflexion habituelle et d’utiliser de nouvelles méthodes de travail, faisant appel à d’autres perceptions souvent orientées créatif, contribue à favoriser l’empowerment, l’engagement et pousse au changement et à la transformation culturelle. Pour ancrer dans la durée ce mouvement et éviter l’effet « pchit », le coaching vient accompagner les managers dans l’application quotidienne de ces nouveaux modes de pensée.
Alors décidons ensemble de ne pas passer pas de
à